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Les magnanimes chardons, collection d'enfance.
29 février 2008

Le cinquième d'une longue série

250px_DSC_7938_MRSuibirachsJ’ai un bien remarquable, que peu d’homme ont.

Le cerveau troublé, mon âme eut la pauvre envie de s’apaiser pour me parler ; ceci était d’une nature dont toute la différence mourrait et faisait de ma stupidité une coutume, une invention.

Avec elle, c’était le loisir d’entendre les chants qui longeaient les douces parois de notre coeur, vous savez, les doux murmures de l’être aimé. Je ne pouvais paraître que stupide devant cela, et de massacrer, non pas cette voix, mais toutes les oreilles qui ne l’écoutaient pas, qui ne l’admiraient pas !

Tous ces êtres qui souffraient dans ces paroles, ah! Je voulais tant les sauver, mais sans violence, juste avec de l’amour et des rires. Pas de larmes, pas de colère, aucune guerre. Juste avec de l’amour et des rires.

[…]

Mais qu’entend-je? Serais-ce ta voix qui se tût? Deviendrais-je sourd? Je deviens dépendant de tes chants, de la supériorité de ta parole; je reste si hébété… Mais tes mots s’entrechoquent, se cognent; il n’est pas croyable que d’autant de perfection aient moins de raison! Se transforment-ils en bêtes sanguinaires, en chimères destructives?

Pitié, ne pars pas! Sois ma Muse! Je veux porter tes louanges à milles lieux d’ici, loin de la machiavélique société, loin de la méchanceté! Non, restes ici! je t’en supplie, mon amie! Soit l’auteur de mes textes, celui qui s’oppose et qui soutient, celui qui apprend et qui possède l’intelligence. Oui, soit l’être capable de penser ce qu’il dit, et de dire ce qu’il pense!

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