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Les magnanimes chardons, collection d'enfance.

28 juillet 2008

Le vingt-deuxième d'une longue série

evil_twins     Rien ne me chagrinne quand toi m'obstroit l'esprit. Ta douce chaleur, ma jolie, d'un superbe... d'un naturel! Ne m'émoit que ta splendeur, et puis sois mon bonheur.
Puissent mes pensées être justes, et de là me confesser au Démon, le chérir de toutes mes balades, offrir de l'Harmonie qui naquit de mes émotions, sans charades ni interruptions.

[...]

     Hélas, je le voudrais, quant à moi, qu'il n'eut jamais malheur, aucune aigreur qui joignirent mon coeur; mais sans poid d'une sombre cabale, je m'évade; et pour moins que celà, je sais que l'on ne me croira point.
Faites, que je supplie, à faux soupçons m'incarner de propos sans crime, ni malice; à dire quelques sottises, je ne veux que la bénigne béatitude. Et, pour mieux, ce que me semble l' Hymne, j'abandonnerais mes peines par une audace bien grande.

     Que j'ai su me délire... Je vaste bon temps!

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7 juillet 2008

Le vingt et unième d'une longue série

730314890Prends mon baiser et tends ta main sur les mers des Pécheurs, et aux creux de ses flots, toutes les eaux qui étaient dans le vice changeront le sort des Epoux de Sang… Après cela, sur les bêtes, la vulgarité fera intervenir l’Ange. Le mot « époux » le laissera d’un froid, au lieu d’une réjouissance « Le voyage est nombreux, et vous leur feriez interrompre leur liberté imaginaire ! Ils s’emprisonnent, se confient d’un doigt maigre et honteux, traces de deux sources : la haine, puis le pansement ! »

D’un stigmate, le souvenir ne cessera… Aimes-moi ! Tins conseils à tes pensées. Puis comme si l’on arrivait à l’Air, des vivres sur la glace, nous monterons l’arc et percerons le ciel rocailleux d’une flèche venimeuse ; car la chose parait juste aux yeux de tous les morts, avec des cithares, des harpes et des cymbales. Mais avant tout, étendre sa main vers l’autre n’est pas… Eh ! mes mots ne sont que rien : nous ne sommes que rien !

[…]

                Les rêves disparaissent dans les cendres de la nuit, l’honneur n’est que prudence… Survie ! Le despotique amour n’est qu’un tyran, contre nous d’un bâton d’acier : sa propre justice, écarlate et inégale. Mais, à sodom’ Ovis, l’amant ceindra son épée des entrailles des souverains. Que sur eux soit la faute, et puisse notre hôte morbide parler aux oreilles de tous ces parasites ! Ecoutez sa parole !

[…]

Je chante la mort des êtres sur trois planètes, le tout au fond d’une pyramide d’acier et de messages blasphématoires. Très bon, les vauriens ne seront que des prêtres, et les cadavres une décoration moderne. Je vois l’urine qui tombe du ciel, le cyanure d’une amande rebrousser deux cents sédentaires, l’air assassiner cet être disparu à l’intérieur de ses propres fautes… Puis toi, Disparition, je serai ton habit, et tu seras ma peau ; ta chair nourriture, et mon sang poison.

25 juin 2008

Le vingtième d'une longue série

ossuaire     D’une hache je m’enterre ; Les souffles se cogneront sur mon insolence, sans personne qui ne passe ou ne revienne ; ainsi ont-ils fait de ma terreur un rivage de larmes et de poussières. Tel a été le prix pour mon orgueil, mes îles ne chantonnent plus et sont devenues dévastation, désolation.

     Qui est prit est en partie à nulle personne, mais l’accord est loin d’être fait entre l’amour et l’égoïsme… La justice est morte d’un texte froid, l’histoire marquée par l’anonymat des troupeaux ; le début de l’ère se prosterne auprès d’elle, mon amour viendra aimer l’animal qui agite mon héritage.

[…]

     Demain, dans le gouffre, je livrerai mes mains aux caresses d’un amant poison. Et ce ne sera qu’après que j’hurlerais : « Que je dévorasse sa nudité dans la crasse et la destinée ! Que de sauver ma chair, chacun rapporteront ce que j’ai loué dans la connaissance et le tumulte ; le jour où la monnaie vendra les nobles au décès, je serai l’échange de fortune ! » Et je tirerais l'eau de mort, du pacifique néant. A fourbir les maux... Sans opprobre.

     Dès lors, ils se prosterneront devant lui, chacun en son lieu, aux dépens de leurs territoires. Il décharnera la richesse, donnera malheur aux fauteurs de mal et à leurs couches mensongères.  Il tuera le désir, ira vers elle et condamnera ce qui n’est plus naturel dans son quotidien : son message viendra hanter ses viscères et son sang. Il sera sa propre espérance, son cœur bouché par la graisse putréfiée, sa consolation… Sa haine.

     Apprends-moi tes préceptes ; et selon ta parole, je serai ton spadassin. Fais mes délices et que mon cœur accomplisse tes vœux, que je m’accable à tort de ta grâce spirituelle et que tes jugements soient justice… J’exulte.

21 juin 2008

Le dix-neuvième d'une longue série

dm_holbein50Les doux laïus d'une féconde monétaire me lassent bien fort, désormais. Pourtant, j’aime la débauche… Eh, je me souviens d’une petite musaraigne, une dont la tête était sous ma chaire, qui me chuchotait le fait que je suis contradictoire, dénué de sens ; je pense qu’elle a raison. Mais, qui croire ?

[…]

Ah ! que de honte, mais que de honte ! Je vois sa bouche putréfiée par le mensonge et le mime dicter des paroles où la crasse est Reine ! Je vous le dis, que de honte ! Je contemplais ses mains écrire la bâtardise de son âme, le rejet de la mer m’arracher les cheveux : j’ai eu une envie terrible, une envie de haranguer ma larve au sein de ses lèvres, et de lui hurler fort : « Manges, manges petite chatte, je vais graver mes lettres sur tes paupières de comédienne. Alors manges et avales ! ». Mais ses petites manières lui ont fait parler un espagnol et un français bien douteux… Quel ennui, vis-à-vis d’un animal, d’une femme si glorieuse dans ses étrons !

Enfin, je lui vomis ma pestilence dans l’œsophage, son vagin étant déjà bien occupé avec l’alphabet. Je lui raconterais bien une histoire, aussi, mais rechercher les nids d’Ibijau alors que je veux un pigeon… Bref, il en restera sommaire et d’un mystère bien indifférent ; jusqu’au jour où, par un hasard extraordinaire, je lui ferais comprendre ma louange que je porte à un diable, et que l’ange : c’est moi.

10 juin 2008

Dix-huitième d'une longue série

vlcsnap_180368_1187359362Elle m’a touché la main une dernière fois, mais j’étais absent. Je donnais un dernier coup d’aile, à imiter l’ibijau et son œil perçant : « Je t’attendais, et toi aussi. Lis sur mon front, la débauche est un art nouveau ». Il ne le sait plus lui-même… Enfin, Je regnie beu ! Mais pas que tel où Sainte Vierge dépucelée par un quelconque incube, juste que debout sur la vallée, on voit le péché s’installer et grignoter les flaques d’urines sèches et ternes sorties du Sein de l’Univers.

La terre semble manquer sous mes pieds, je tombe dans une salle sans murs. Il est étrange, tout est blanc. Belzebuth n’a dû avoir qu’un seul devoir ici : ne prêter aucune attention à ce qui se passait dans le Néant, et laisser aller les portes en ronces et en pierres.

[…]

Je vois que la bonté n’est pas dans ton cœur, non que je te sois infidèle, mais les loups ont dévoré tes yeux de brebis. Dommage pour la petite vérole !  Et quoique je fasse, tu seras fatiguée de mes efforts… Oui, oui, cela est vrai ! Mon opinion devient de plus en plus objective car je ne peux plus t’aimer.  La Croisade de Ton Cœur est achevée, je l’ai vaincu ; tu es une duchesse sans sueur, te voilà qui te lèche ! J’ai honte… honte de tes actions lugubres et dénuées de sens. Et je continue à paver ma vie de ton pus, à croire que cela sera comestible et que je le dévorerais avec passion, tout comme j’ai pu dévorer ton vagin !

[…]

Si tu ne m’avais pas fait les gros yeux à ce moment, je n’aurais pu te dire tout cela, piètre succube, mais le petit hérisson (celui auquel tu as cassé les bras, les jambes et le cœur) envie l’orgie des renards : il veut se déchirer l’abdomen !

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5 juin 2008

Un minuscule retour, inspiration béate et plume difficile.

Je ne suis plus homme, ni même chaste ou autre incube. Je suis objet, passant de mains en mains et de coups en coups, à endurer la pulsion, jouet des perversions les plus secrètes. Je souffre et je jouis, en silence et surtout… en violence.

Ai-je dis objet ? Tel est l’Homme à l’amour ! Il n’en faut pas plus pour être pire, et d’accepter les regards qui font de toi un chien que l’on enverra pleurer devant sa gamelle après un vulgaire lynchage éthique ! On ne compressera pas mon cerveau, non, mais ces douleurs sonneront enfin comme une délivrance.

[…]

Je n’ai rien dis, comme hypnotisé par cette chose brutale. J’ai voulu protester, pourtant… Mais j’étais si heureux d’être une merde et de me taire : Le paroxysme à bouffer les cendres de sa vie, à sodomiser sa haine, avoir un orgasme avec elle.

[…]

Qu’il est bon de rêver, avoir des couleurs dans les poumons. Je ferais… Oui, je ferais ces nuances ! Et si ce n’est pas le cas, mon âme sera attachée comme un esclave aux souvenirs d’une petite salope. Emprisonnée dans du fil barbelé, que les coups soient douloureux !

22 avril 2008

Le seizième d'une longue série

marionnette4897wh9Le temps présent et le moment précis sont censés se rencontrer ; une date dramatique qui est vu comme un poids superfétatoire. Ce qui importe, n’est pas que cette scène soit, mais que tous les détours nécessaires pour s’allonger se coupent de paroles inutiles. Rechercher les références pour fuir par les dialogues existe bel et bien, mais détermine aussi la critique que nous pouvons porter face à ce préjudice, avant qu’il soit daté et fiché…comme un vulgaire souvenir. Car, non seulement ils exposent leur propre point de vue, le plus souvent de ceux qui s’interrogent, mais surtout, pour donner une définition erronée de leurs réactions, afin que la responsabilité ne puisse les atteindre. Ils sont lâches, abandonnent les péripéties pour avoir une impression de mouvement, mais seules l’inquiétude et l’emprunte du remord seront leurs interlocuteurs.

[…]

Pour leurs défenses et leurs moralités archaïques, vicieuses, l’éthique viendra. Ils sollicitent l’arrivée d’un rhéteur, qui possède la radicalité d’un débat sans importance, afin de se lancer dans une réflexion entretenue par la peur. Ah, qu’ils sont beaux ! Oui, qu’ils sont beaux ! L’interrogation sur le temps et la vie les tuent, mais pourquoi se disposer à mener une croisade sur son avenir, chargé de menaces et de doctrines, où toute illusion viole le réel, avec la supposition, bien sûr, qu’ils existent vraiment ? Ce n’est qu’un aspect qui invoque la pitié, qui se contredit à chaque moment, et ils deviennent les Princes de la Comédie, des maux, des expressions qui semblent déjà suggérer son annihilation précoce et sans détour ! Car voilà, les différents sont comme une sorte de modèle qui se répète non pas chronologiquement, mais instinctivement ; à croire que la vie est faite de guerre contre soi-même. L’époque la plus démente n’est pas, car depuis l’Alpha nous conduisons notre chair jusqu’à la mort.

16 avril 2008

Le quinzième d'une longue série

medium_5_embryonC’est tout à la fois, les péchés, les louanges, la parole du Verbe qui semble m’obstruer l’esprit ; de petits tremblements au fond de mon cœur… C’est donc précisément là où je réside, à l’écart, ici et là, à trouver les éléments qui, parfois, recopient les sentiments de mon âme. C’est une impression claire que l’on a, une fois le temps dévorés par la stricte mélancolie, à se tenir devant soi même, son fantôme, et que l’on dévoile son intérieur tel qu’on le voit. Les paroles s’envolent, fuient vers l’altérité et s’échappent de celui qui parle ; c’est répondre de soi, devant et par nous-mêmes, parce que l’on ne s’adresse toujours qu’à soi, ni à l’autre, ni à eux… Juste nous-mêmes, toujours.

Il se forme bien un accomplissement singulier, propre à notre chair, s’agissant de réflexions consacrées à notre avenir ou bien à la question du temps. Mais, en ce sens, la permanence de rechercher sa propre identité semble d’une puissance inachevée, comme de se trouver contaminée par le Sensible Echec qui nous ronge depuis si longtemps.
Nous voilà bien désordonnés, car ni le couple, ni le matériel, ni le concret ne pourraient répondre à cette souffrance. L’image mobile de la réalité se colle sur nos prunelles, une curieuse action, mais frappante au point de tendre le doigt vers l’Eternité et de crier haut et fort, « Oui, qu’il est tentant, si comme nos hôtes, à notre naissance, ont considérés que nous serions comme tels, alors ils ne seraient fondateurs, mais simplement des gestes qui autorisent un rapprochement incertains entre nous et le monde ! » Mais il n’en est pas, nous ne sommes pas compris, et nous coulons en permanence et comparons nos actes et événements à une hantise qui nous fait articuler comme de vulgaires pantins.

[…]

J’ouvre cette boîte, fixe la Mort, rabats le couvercle. Je vais ensuite vers la Vie, et enlève le drap pure qui la recouvre, le plie soigneusement et le met sur le bras. Je m’en vais à la porte, m’arrête, me retourne, contemple, et pars. Fini, c’est fini. Le sang s’ajoute aux souffrances, puis s’en va périr soigneusement sur le tissu.

Je ne peux pas me lever si innocent et me coucher toutes les heures en pleurant, à renaître de mes propres coups. Mais est ce que mes souffrances se valent ? Fier, plus on est grand et plus on est bien, mais encore, à finir, il est temps que cela finisse. J’hésite, c’est bien ça, encore à descendre, toucher le fond, se noyer dans ma bile, ma folie !

[…]

J’empeste l’air, prépares-moi, vas me coucher ! Montres-moi qu’elle est blanche, qu’en soulevant mes paupières, je puis la regarder et rougir ; de mon grand loisir, aller me reposer dans la poussière, comme un objet, et fermer les yeux ; tandis que dans le chemin, je vois une coccinelle mourir. Tout a toujours déjà existé et rien ne finit jamais, que je sois harmonieux, apaisé et porté par les rythmes incessants d’un poème simple et épuré, attentif à ma personne. Que des mains d’enfants perdent de leur tiédeur, se pétrissent, et finissent au pas d’une porte, immobiles. Que l’on donne un coup de sifflet, que le train parte.
Ce sera là que je me pencherais à la fenêtre, et contemplerai la scène. Je me retournerai pour susurrer à ma propre oreille, « Je suis seul ». Parce que l’on ne s’adresse toujours qu’à soi, ni à l’autre, ni à eux… Juste nous-mêmes, toujours.

27 mars 2008

Le quatorzième d'une longue série

peinture_souffrance_animaleA ce que je ne suis, donner la Vertu, ne point faillir ! En la Puissance me l’imprimer, d’autant que c’est en cela que ma plainte, souvent forte, ne manquera plus d’acquérir la conception claire et distincte du Jugement. J’y parviendrai, toutes les choses que je sépare n’existeront plus, quoique incomparablement moins parfaite et en même temps si sublime… Majesté Divine de la vingt et unième plasticité !

Seulement, à l’Origine, je vois ces Corps Nombrés, autres mannequins de cire dont j’exalte mes perversions à travers mon aiguille, minutieuse et si vile. Car si je juge ainsi, la rencontre qui me sera imposée, celle que l’on ne peut guère toucher par notre imagination, dépendra de l’éclaircissement de nos murs. Trouvons donc la clé de nos coffres, à rêver d’Archanges et de Démons !

[…]

Je ne manque pas de vue, mais tout le fond est laid, et mes pieds font de l’Orange Bleue une figure étendue, remplie d’Esprit Temporel dans ce chemin toujours heureux à la place de certaines inclinaisons naturelles, un fond sans Bien où le Vice et le Péché sont communs et considérés comme un désir tout à fait banal. Je vois la détresse de l’Amour, il me semble, et l’implicite leçon qu’elle en tire du Néant de la contemporanéité.

[…]

Sens absolu du Second, pleine cause de son délire paranoïaque… A l’Impérial Sodomite, en somme, nous suivrons ! Ce Temple Vermillon dont l’architecture est un miel flamboyant de douleur, autrefois nourri par le Chaos, aujourd’hui par l’homme. Nous agissons en tel sorte d’affirmer sa macabre splendeur, sans bornes et neutralité. La liberté dont nous sommes victime se conçoit comme un immense et infini Cercle Etoilé qui étale ses pieux dans nos vies, à poursuivre ou fuir Dieu. J’en fais choix et l’embrasse sans difficultés, mais ma vague contrainte se porte à considérer les Etendards du Tourment comme une Flamme de Liberté.

10 mars 2008

Le treizième d'une longue série

22879334Les cloches fendent l’ennui, voilà donc le plus court chemin de l’autre, et ce jour à venir… Despotique ! Toutefois, qu’il en devienne long, qu’on nous demande la différence aussitôt qu’il est passé, on ne saurait plus mesurer l’intensité du Sacrifice. Car puisque nous sommes la fanure de la Douce Peste, je ne m’émoi, je ne lis l’Amour.

D’un vilain horizon, éternellement et intérieurement maussade, l’étendard noir se plante dans nos viles têtes inclinées, si bien qu’il est arrivé de se rassasier de sa propre vieillesse, insouciant de la sottise que l’on commet. L’Âme se dissipe alors comme un nuage ; l’Âme du Grabataire Arbitre ; à l’envol du Bonheur et de la Compassion.

[…]

Le Mort Joyeux, guérissant en mangeant son organisme, a pour principe de faire de sa substance une Créature de Lumière et d’Efforts. Ah ! Que celui-là, en retirant sa vie de la corruption charnelle, couronné par sa miséricorde, rassasie ses plus intimes désirs par l’abondance des multiples facettes de l’engagement dont il est condamné ! Aux prémices d'une conscience éphémère, il absorbe la pestilence de sa propre misère, ne dispose pas d’idée. Il importe peu, il est déjà introduit en nous. 

[…]

La fin du siècle se voit de fleurs fanées, à piquer les Sentinelles de l’Illusoire. Je vomis l’impression avec toute ma gaieté. Mon extrême désir de pénétrer ma mémoire s’élargit ; y verrais-je une quelconque forme de fuite qu’il s’agit de réciter avec une belle ténacité ? Or, le concept n’est pas, je ne puis articuler, et en souffre à mes frais. Je tirerais les souvenirs par leurs cheveux, eux-mêmes en tension, et autrement dit, découvrirais alors le langage pour dire avec vérité qu’il y a une demande en chacun de nous, et sa solution, surtout.

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