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Les magnanimes chardons, collection d'enfance.
29 février 2008

Le sixième d'une longue série

c083423Le fol instinct m’envahit de belles parodies, et la sonate chantonne de mille cordes.

Car je puis simplement dire, mes amis, que l’automne n’est qu’une saison où la flore meurt, que la jalousie tombe dans les bras de l’amour, et que l’amer surprise ne se découd pas moins de la morosité de mes mots ! Oui, je peux hurler fort désormais, à crier ma stupéfaction devant les pas gagnés par la mort !

Que parlais-je de mensonges et de souvenirs immondes ! à frapper les soupirs des éphémères espérances qui, à l’heure, clamaient « Triomphe et Apothéose ! » Ah ! non, adieu ! je ne veux point de grands vaisseaux, ni m’envoler vers un éternel soleil qui m’est inconnu. Je veux juste de la tendresse, une œillade aux seins de la pucelle !

[…]

Oui, l’heure de la marche funèbre est une belle gloire ! Et allons, marchons ! La cantate du péché ne s’en prive point ! Mes derniers regrets ne sont que spectres dans ma folie, et mon éducation… Quoi ? Ce serait un supplice de se confesser maintenant, puisque je suis mort ! Allons, marchons et tais-toi donc ! Envolons nous vers l’Aurore d’Hadès, et nageons dans cette eau visqueuse, pleine de sangsues aussi grosses que les éclairs de Zeus ! Oui, c’est cela ! nous sommes mort !

Nous sommes les artistes de la folie ! Que l’aliénation galope sur les terres, les mers, et le ciel ! J’en serais fier à la façon dont… Puis quoi ! feignantons, nous sommes morts !

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