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Les magnanimes chardons, collection d'enfance.
10 juin 2008

Dix-huitième d'une longue série

vlcsnap_180368_1187359362Elle m’a touché la main une dernière fois, mais j’étais absent. Je donnais un dernier coup d’aile, à imiter l’ibijau et son œil perçant : « Je t’attendais, et toi aussi. Lis sur mon front, la débauche est un art nouveau ». Il ne le sait plus lui-même… Enfin, Je regnie beu ! Mais pas que tel où Sainte Vierge dépucelée par un quelconque incube, juste que debout sur la vallée, on voit le péché s’installer et grignoter les flaques d’urines sèches et ternes sorties du Sein de l’Univers.

La terre semble manquer sous mes pieds, je tombe dans une salle sans murs. Il est étrange, tout est blanc. Belzebuth n’a dû avoir qu’un seul devoir ici : ne prêter aucune attention à ce qui se passait dans le Néant, et laisser aller les portes en ronces et en pierres.

[…]

Je vois que la bonté n’est pas dans ton cœur, non que je te sois infidèle, mais les loups ont dévoré tes yeux de brebis. Dommage pour la petite vérole !  Et quoique je fasse, tu seras fatiguée de mes efforts… Oui, oui, cela est vrai ! Mon opinion devient de plus en plus objective car je ne peux plus t’aimer.  La Croisade de Ton Cœur est achevée, je l’ai vaincu ; tu es une duchesse sans sueur, te voilà qui te lèche ! J’ai honte… honte de tes actions lugubres et dénuées de sens. Et je continue à paver ma vie de ton pus, à croire que cela sera comestible et que je le dévorerais avec passion, tout comme j’ai pu dévorer ton vagin !

[…]

Si tu ne m’avais pas fait les gros yeux à ce moment, je n’aurais pu te dire tout cela, piètre succube, mais le petit hérisson (celui auquel tu as cassé les bras, les jambes et le cœur) envie l’orgie des renards : il veut se déchirer l’abdomen !

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